III ) Aspects négatifs

           III ) Aspects négatifs de la délocalisation                                        pour les entreprises bretonnes

1) L'attractivité de la Bretagne


          Premièrement, comme l'a souligné Mme Boullier, « L''image de la Bretagne est vendeuse », en d'autres termes, la région renvoie une image positive de l'activité agricole qui est saine. Une activité labellisée est valorisante sur le marché vis-à-vis du consommateur. Il est vrai que l'ancrage territorial attire davantage celui-ci, ce comportement est de plus en plus observé chez le consommateur. Par conséquent, si une entreprise agroalimentaire bretonne délocalise elle n'aurait plus accès au label breton Produit en Bretagne voire aux labels français qui concerne son activité si elle délocalise dans un autre pays.

    En outre, le savoir faire breton est reconnu de tous, Dans le cas d'une délocalisation, il est rare que la main d’œuvre suive le déplacement de l'activité, car la population est attachée à sa région. De cette façon, en délocalisant, l'entreprise perd sa main d’œuvre pourtant qualifiée et compétente. Si bien que l'on peut s'interroger quant à la fiabilité du produit.


2) Le coût du transport


        En dépit du rapprochement géographique que permet la délocalisation pour 
une entreprise bretonne, cela peut être une contrainte .Effectivement, si les entreprises bretonnes se localisent en dehors de la région, cela entraînerait un éloignement avec le consommateur.
       Cela serait une complication logistique pour l'entreprise. Les allers et retours de la production entre l'entreprise qui a délocalisé et l'acheteur sur le territoire breton seraient multipliés et plus longs. Cela pourrait causer une augmentation du prix du produit puisque le coût de production serait plus élevé, il faudrait donc compenser cette perte logistique. De plus cet aspect logistique avec une possible augmentation des prix engendrerait une diminution de la demande du consommateur en Bretagne.


3) Le côut des matières premières agricoles


      On remarque que le prix des matières premières agricoles n'est pas le même selon les régions et les pays.
      Prenons le prix de la tonne de blé en juillet 2013, en Bretagne son prix est de 214,0€ alors qu'en Île-de-France il est de 222,4€.


En ce qui concerne le prix du porc en Bretagne, celui-ci était de 1,464€ en moyenne en 2013 tandis qu'en Allemagne il était de 1,520€ en moyenne.

      En somme, la délocalisation peut être significative d'un éloignement avec le consommateur breton, mais aussi d'un coût logistique plus élevé ainsi qu'une perte de rendement au niveau des matières premières.
      Cela entraîne un phénomène de relocalisation encouragé par label breton Produit En Bretagne. 






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