II) Aspects positifs de la délocalisation pour les entreprises agroalimentaire bretonnes
1) Le coût de production*
Parmi
les dépenses majeures de l'entreprise on compte le coût du facteur
travail, la masse salariale a donc un coût. Ainsi, une firme
recherche une main d'oeuvre moins chère afin de diminuer son coût
de production et renforcer sa rentabilité. Cependant le coût
horaire dont dépend le salaire varie selon les pays et pousse certaines entreprises à délocaliser. Cela reste une problématique
nationale, qui dès lors touche la région Bretagne. En France, le
coût horaire* est de 20€
tandis qu'en Allemagne celui-ci est de 5€. C'est une différence de
15€ qui est notable pour une entreprise. Par conséquent la
délocalisation serait bénéfique pour l'entreprise. De plus, on
observe une automatisation* qui
permet de réduire le facteur travail en faveur du facteur capital.
C'est le phénomène de substitution*.
Par
ailleurs, l'entreprise doit verser des cotisations sociales à la
Sécurité Sociale qui les reversera dans d'autres caisses.
Ci-dessous le schéma présente le versement des cotisations sociales
par les entreprises :
La
diminution du coût de production entraînerait probablement un
chiffre d'affaire
plus important pour l'entreprise.
2)
La situation géographique de la Bretagne
La
région Bretagne est une région excentrée au niveau national et
européen,
c'est un finisterre. Tout d'abord, elle est périphérique
au cœur de la France, c'est à dire à la région parisienne.
Ensuite, vis à vis de la dorsale
européenne elle
l'est aussi. Se pose alors la question de la communication et de la
commercialisation des produits. En effet, si on prend le cas de
l'Allemagne ou de régions françaises telle que l'Alsace, la
proximité avec la dorsale européenne* s'avère être un avantage.
Ainsi, on note que l'activité de l'entreprise est mise en valeur par
cet attrait géographique.
La
délocalisation pour une entreprise agroalimentaire bretonne peut
donc être le
moyen de se rapprocher du dynamisme européen et avoir
un atout logistique.
Malgré
certains points positifs de la délocalisation pour les entreprises agroalimentaires bretonnes, il reste néanmoins des points négatifs
à ce phénomène pour celles-ci.
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